Après Jérôme Rodrigues lors de l’acte 11, la répression policière du mouvement des gilets jaunes ordonnée par Castaner et Macron a fait ce samedi 2 février une nouvelle victime. Il s’agit cette fois-ci de Louis Boyard, président de l’UNL (Union nationale lycéenne).
Selon les premières informations disponibles, le jeune homme de 18 ans aurait été blessé au pied par ce qui semble être un tir de flash ball. La blessure est sérieuse puisque Louis Boyard va passer la nuit à l’hôpital. Ironie de l’histoire, il tenait la semaine dernière une conférence de presse pour demander l’arrêt de la répression policière du mouvement des gilets jaunes…
Sur Twitter, le président de l’UNL écrivait : « Comme le montre la vidéo de Brut, je me suis bien pris un tir de LBD au pied. Tout le pied semble cassé, la peau réagit très mal. L’ambulance m’emmène à l’hôpital, je vais bien. Christophe Castaner, j’ai 18 ans, non violent convaincu. J’espère que vous reconnaîtrez votre faute ».
Comme le montre la vidéo de @brutofficiel je me suis bien pris un tir de LBD au pied.
Tout le pied semble cassé, la peau réagit très mal.
L’ambulance m’emmène à l’hôpital, je vais bien.@CCastaner, j’ai 18 ans, non violent convaincu. J’espère que vous reconnaîtrez votre faute.— Louis Boyard (@l_boyard) 2 février 2019
Castaner la brute
Ayant appris la blessure de Louis Boyard, Jean-Luc Mélenchon a lui aussi publié un tweet dénonçant « Castaner la brute ». Vendredi dernier, il avait publié sur Facebook et sur Twitter un visuel appelant à dire appelé à dire « Stop au président flash-ball »
Le président de l'UNL touché par un #FlashBall. #Castaner la brute. pic.twitter.com/5oRLtplyyk
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 2 février 2019
En presque de trois mois de mobilisation des gilets jaunes, ce sont près de 2 000 personnes qui ont été blessées. Certaines souffriront de mutilations à vie : on compte déjà pas moins de dix-huit personnes éborgnées, le plus souvent à cause d’un tir de flash-ball et quatre qui ont perdu une main, le plus souvent en ramassant une grenade GLI-F4 équipée d’une charge explosive. La France insoumise a déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale pour interdire ces armes dangereuses.
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