Après la censure : qui sera Premier ministre ?

Dans cette nouvelle vidéo de L’Actu politique, Antoine Léaument, député de « La France Insoumise », revient sur les événements marquants de la semaine. La motion de censure adoptée par l’Assemblée nationale a fait chuter le gouvernement de Michel Barnier, un moment historique qui plonge la France dans une crise politique inédite. Avec son franc-parler, Antoine Léaument décode les enjeux derrière cette motion, les erreurs d’Emmanuel Macron, et les perspectives pour l’avenir démocratique du pays.

Antoine commence par rappeler le caractère exceptionnel de cette situation. C’est la première fois depuis 1962 qu’une motion de censure fait tomber un gouvernement. Mais contrairement à l’époque, une dissolution de l’Assemblée nationale est impossible avant juillet 2025, en raison de la dissolution déjà opérée par Emmanuel Macron en juin dernier. Résultat : une situation de blocage institutionnel.

Il détaille les raisons ayant conduit à la chute de Michel Barnier, notamment un budget de la Sécurité sociale jugé « inacceptable » par le Nouveau Front Populaire. Ce budget prévoyait des coupes drastiques dans les hôpitaux et les EHPAD, alors que des investissements étaient nécessaires pour renforcer les services publics. Antoine souligne que le Nouveau Front Populaire avait proposé un budget excédentaire grâce à des amendements générant des milliards d’euros supplémentaires, mais ce texte a été rejeté par les macronistes, les républicains et l’abstention du Rassemblement National.

Léaument critique la réponse d’Emmanuel Macron à cette crise. Lors de son intervention télévisée, Macron a tenté de placer le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement National sur le même plan, les qualifiant d’ »extrêmes ». Antoine réfute ces accusations, affirmant que « La France Insoumise » représente une gauche radicale, mais démocratique, contrairement à l’extrême droite.

Il reproche également à Macron de ne pas reconnaître son propre rôle dans le blocage politique actuel. Pour Léaument, le président est au cœur du problème et devrait envisager sa démission pour permettre une nouvelle expression du suffrage populaire. Il rappelle qu’une motion de destitution avait déjà été proposée par « La France Insoumise », rassemblant le soutien des communistes et des écologistes, mais rejetée par le Rassemblement National et le Parti socialiste.

Antoine analyse les trois options d’Emmanuel Macron pour nommer un nouveau Premier ministre : Un profil d’extrême droite, comme Bruno Retailleau, pour consolider un bloc autoritaire.

Un macroniste fidèle, tel que François Bayrou ou Sébastien Lecornu, ce qui pourrait entraîner un durcissement du régime et une utilisation accrue des pleins pouvoirs prévus par l’article 16 de la Constitution. Un profil « de gauche », comme Bernard Cazeneuve, dans une tentative de fracturer le Nouveau Front Populaire en attirant les socialistes et écologistes vers le macronisme. Léaument alerte sur les dangers de ces choix, qui visent tous à affaiblir l’opposition et à prolonger un système politique à bout de souffle.

En conclusion, Antoine Léaument appelle les militants à rester mobilisés. Il insiste sur l’importance de l’unité autour des idées portées par le Nouveau Front Populaire : abroger la réforme des retraites, augmenter les salaires et partager les richesses en taxant les ultra-riches.

Il réitère également l’urgence de passer à une Sixième République, en convoquant une Assemblée constituante pour redistribuer le pouvoir et mettre fin à la concentration excessive des prérogatives présidentielles. Cette réforme, au cœur du programme de « La France Insoumise », inclut des outils démocratiques comme le référendum d’initiative citoyenne, permettant de révoquer des élus en cours de mandat.

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