L’esclavage est un crime contre l’humanité. Et aujourd’hui, nous commémorons la date (officielle) de son abolition en France.
Ce processus est un aboutissement. Celui d’abord de la lutte des personnes placées en esclavage, qui n’ont jamais cessé de résister, à chaque étape, partout, tout le temps, par le maronnage, par le sabotage et, parfois même dans un acte ultime, par le suicide.
Cette lutte a trouvé un premier aboutissement dans la Révolution où les luttes victorieuses pour la Libération amènent la Convention républicaine à proclamer une première abolition le 4 février 1794. Gloire aux Haïtiens qui menèrent la lutte victorieuse pour que la Liberté, l’Égalité et la Fraternité triomphent enfin !
Mais Napoléon rétablira l’esclavage et ce crime contre l’humanité. Il le fera en réprimant ceux qui se rebellaient. Il tentera de réprimer dans le sang les Haïtiens qui triomphèrent pourtant des armées de Napoléon à la bataille de Vertières et établirent la République avec pour devise : « L’Union fait la force ».
Enfin, en 1848, le 23 mai, la IIe République proclame l’abolition. Elle le fera honteusement, en indemnisant les esclavagiste. Elle le fera aussi progressivement, si bien que l’abolition réelle est fêtée par exemple à la Réunion le 20 décembre, date d’une abolition enfin effective.
Gloire à celles et ceux qui ont lutté par tous les moyens pour la Liberté ! Honte à ceux et celles qui ont commis ce crime contre l’humanité. Célébrer l’abolition, c’est se souvenir des crimes pour ne plus jamais les reproduire.
Vive l’abolition ! Vive la Liberté, l’Égalité et la Fraternité !