Dans cette audition à l’Assemblée Nationale, Antoine Léaument, rapporteur de la commission d’enquête, aborde les enjeux liés à l’organisation des élections en France, en particulier en ce qui concerne l’impact des sondages.
Léaument commence par interroger les méthodologies des sondages, en mettant en lumière les différentes méthodes de redressement utilisées pour garantir la représentativité des échantillons, ainsi que l’importance de la transparence dans la présentation des résultats. Il souligne également la nécessité d’une plus grande fiabilité des sondages pour éviter les distorsions dans la couverture médiatique et l’interprétation publique des intentions de vote.
Les discussions s’orientent ensuite sur les effets potentiels des sondages sur la campagne présidentielle, en particulier sur les candidats sous-estimés, comme Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle de 2022. Antoine Léaument exprime son inquiétude concernant la sous-représentation de certains électorats dans les échantillons, ce qui pourrait biaiser les résultats et affecter les stratégies de campagne.
Cette audition permet également de soulever des questions sur le rôle de la Commission des sondages et de l’IFOP, qui ont été audités pour répondre aux critiques concernant la précision et la transparence des enquêtes. Léaument met en lumière les tensions entre les résultats des sondages et leur utilisation par les médias, avec des conséquences sur le débat public et la dynamique des élections.
L’enquête se penche également sur les redressements des résultats, qui sont parfois perçus comme une forme de manipulation, et sur la manière dont les instituts de sondage garantissent la fidélité des données recueillies.