Le jeudi 1er novembre 2018, j’étais l’invité du Grand JT. Nous avons d’abord parlé de la proposition du gouvernement de mettre des policiers dans les écoles. J’ai dit qu’il s’agissait d’une fausse bonne idée et qu’il fallait plutôt mettre des professeurs dans les écoles alors que le projet de loi de finances du gouvernement prévoit la suppression de 2 600 postes dans le secondaire. J’ai aussi dit que les policiers avaient mieux à faire et qu’eux-mêmes manquaient déjà de moyens, notamment administratifs.
Le deuxième sujet abordé était celui des déclarations récentes d’Emmanuel Macron qui a comparé la période actuelle aux années 30. J’ai dit qu’il essayait de faire monter le Rassemblement national pour rejouer le deuxième tour de l’élection présidentielle. J’ai rappelé que la crise des années 30 était d’abord le résultat d’une crise financière parce que les marchés étaient incontrôlés. Et j’ai expliqué pourquoi la politique d’Emmanuel Macron renforçait le risque d’une nouvelle explosion de la bulle financière.
Nous avons également parlé de l’Union européenne. Face au directeur de cabinet de Florian Philippot et face à la responsable d’En Marche, j’ai défendu la place et le rôle de la France en Europe. J’ai aussi dénoncé le caractère antidémocratique de l’Union européenne et ai appelé à sortir des traités européens.
Enfin, le dernier sujet était le populisme. Ou, pour être exact, « les populismes ». J’ai demandé à ce que ce mot soit défini sur le plateau. J’ai défendu la place du peuple dans la décision politique. J’ai expliqué que les citoyens considèrent que les marchés financiers, les grandes multinationales, les médias et la Commission européenne ont trop de pouvoir. J’ai rappelé que la France insoumise proposait que le peuple puisse décider lui-même de ses institutions par la voie d’une Assemblée constituante pour la 6e République.