melenchon macron
Crédits photos : Stéphane Burlot (à gauche), Présidence du Mexique (à droite)

SONDAGE – Macron dégringole. Mélenchon s’envole.

Où s’arrêtera la chute pour Emmanuel Macron ? Dans un nouveau sondage Odoxa pour L’Express, France Inter et la presse régionale, le président s’effondre à son plus bas niveau depuis l’élection présidentielle. Désormais, seuls 43% des Français considèrent qu’il est un bon président de la République. Une baisse de 11 points en deux mois ! Ceux qui pensent qu’il est un mauvais président sont donc largement majoritaires à 57% en hausse de 11 points en deux mois… La tendance s’est donc complètement inversée pour le président.

Il faut dire qu’Emmanuel Macron a enchaîné les mauvaises mesures. Cadeaux aux ultrariches d’un côté, avec la suppression de l’impôt sur la fortune et la mise en place d’une taxe allégée sur les revenus financiers ; privations pour tout le reste de la population de l’autre avec l’augmentation de la CSG, l’imposition d’économies irréalisables dans un secteur de la santé déjà en crise, la mise en œuvre de la sélection à l’université, la destruction programmée du service public du train, et ainsi de suite.


Mélenchon, opposant le plus populaire

À l’inverse du président de la République, Jean-Luc Mélenchon connaît la plus forte progression de ce baromètre avec une hausse de 4 points en un mois. Troisième personnalité politique suscitant le plus d’adhésion, il est l’opposant à Emmanuel Macron préféré des Français (puisque les deux devant lui sont Nicolas Hulot, membre du gouvernement et Alain Juppé, soutien du gouvernement).

Nul doute que le printemps sera donc difficile pour le président de la République, qui apparaît très affaibli au moment où il doit affronter plusieurs mouvements sociaux : dans l’éducation avec la mobilisation des lycéens et des étudiants ; dans la santé avec la mobilisation des personnels d’EHPAD, une pétition signée par près de 600 000 personnes et une manifestation le 15 mars ; dans le service public après l’annonce de 120 000 suppressions de postes et une manifestation prévue le 22 mars ; dans les transports où la contestation s’organise et pourrait prendre la forme de grèves prolongées.


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À l’approche du 50e anniversaire de mai 68, le pouvoir en place ne craint donc désormais plus qu’une chose : que ces différents mouvements convergent pour réclamer un changement clair. De quoi donner des sueurs froides au président qui a affirmé à son Premier ministre : « Tout peut arriver. Je peux aussi finir comme Hollande. Et aussi ne pas finir mon mandat du tout… ». Si seulement !

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