Incroyable mais vrai : le député de « La République en Marche » Sylvain Maillard a affirmé ce 5 février à la radio que « l’immense majorité » des SDF dormaient dans la rue « par choix ».
L’élu macronniste était en effet interrogé sur RFI pour savoir s’il considérait comme sérieux les propos du secrétaire d’État au logement, Julien Denormandie, qui avait déclaré qu’« à peu près une cinquantaine d’hommes isolés en Île-de-France » vivaient dans la rue. Un chiffre bien évidemment complètement faux comme l’a noté Le Monde.
Mais le député « La République en Marche » Sylvain Maillard est ce matin allé encore plus loin au micro de RFI. Non seulement il a défendu le chiffre de 50 SDF en affirmant que cela correspondait au nombre de personnes qui, chaque jour, ne reçoivent pas de proposition d’hébergement, mais il a en plus affirmé que l’immense majorité des autres dormaient dans la rue par choix.
Interrogé par le journaliste qui lui demandait : « Au-delà des 50, tous les autres, c’est leur choix de dormir dans la rue ? », le député macronniste a en effet répondu : « L’immense majorité, c’est leur choix ». S’en est suivi un silence gêné du journaliste, qui finira par enchaîner sur un autre sujet. Malaise sur le plateau…
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Rappelons ici que le délégué général de « La République en Marche », Christophe Castaner, avait lui-même tenu des propos similaires en décembre dernier, en affirmant au micro de BFMTV qu’« il y a des femmes et des hommes qui refusent aussi d’être logés lors des maraudes ». Des propos jugés indécents par les associations.
Bref, pour le parti d’Emmanuel Macron, il n’y a pas de problème de logement : à peine 50 personnes qui ne reçoivent pas de proposition d’hébergement chaque jour en Île-de-France, les autres qui sont dans la rue « par choix » dans leur « immense majorité ». Quand on sait qu’il y a environ 143 000 personnes SDF dans notre pays et que 2 000 personnes meurent chaque année dans la rue en France, on peut dire que indécence de ce pouvoir macronniste et sa haine de classe envers les pauvres n’ont à l’évidence plus de limite.