Antoine Léaument dénonce l’un des pires scandales révélés ces dernières semaines : le passé et les écrits de Caroline Parmentier, députée du Rassemblement national. Entre antisémitisme, homophobie, racisme, apologie de collabos et haine anti-IVG, c’est tout le projet de dédiabolisation du RN qui vole en éclats.
Dans cette vidéo, Antoine Léaument revient sur les révélations du journal Mediapart, qui a enquêté sur Caroline Parmentier, aujourd’hui députée RN, mais aussi ancienne attachée de presse du parti et figure proche de Marine Le Pen.
Dans les années 1990 et 2000, Parmentier était rédactrice en chef du journal d’extrême droite “Présent”, organe profondément marqué par une idéologie maurassienne et xénophobe. Elle y a tenu des propos racistes, antisémites, homophobes, négationnistes, pour lesquels elle a été condamnée pour incitation à la haine raciale.
Ces propos, Antoine Léaument les lit, les commente, et surtout, il souligne qu’ils n’ont jamais été reniés par la députée RN. Interrogée par Mediapart, Caroline Parmentier assume tout, estimant que “ces écrits ne tomberaient plus sous le coup de la loi aujourd’hui”. Une affirmation fausse, rappelle le député insoumis : seule la prescription empêche des poursuites aujourd’hui, mais ces propos restent pénalement répréhensibles.
Pour Antoine Léaument, cette affaire démontre l’hypocrisie totale de la prétendue “dédiabolisation” du RN. Caroline Parmentier n’est ni une militante marginale ni une “brebis galeuse” : elle est proche de Marine Le Pen, décrite par cette dernière comme une “femme de talent” qui “a été de tous les combats”.
Alors une question se pose : que fait-elle encore au sein du groupe parlementaire du Rassemblement national ? Pourquoi Marine Le Pen n’est-elle pas interrogée sur ses responsabilités ? Pourquoi aucun grand média ne relaie cette enquête accablante ?
Antoine Léaument conclut : “Puisqu’on ne peut pas compter sur les médias traditionnels pour faire circuler cette information, on ne peut compter que sur nous-mêmes. Je compte sur vous.”