Antoine Léaument revient cette semaine sur trois sujets majeurs : les déclarations d’Emmanuel Macron sur une prétendue marche vers la guerre, les mobilisations sociales en cours et l’examen du projet de loi sur le narcotrafic.
Il commence par analyser les tensions géopolitiques liées à l’élection de Donald Trump et à ses positions sur l’Europe. Il explique comment Emmanuel Macron cherche à se positionner en leader militaire européen, une stratégie irréaliste face à la puissance militaire des États-Unis. Il met en garde contre la volonté de Macron d’étendre le parapluie nucléaire français à l’Europe, un choix risqué qui pourrait entraîner la France dans des conflits qui ne la concernent pas directement.
Il dénonce ensuite l’argument de « l’économie de guerre » utilisé pour justifier l’augmentation des dépenses militaires, alors que le gouvernement prétend ne pas avoir d’argent pour les retraites, l’hôpital ou l’éducation. Derrière ce discours, il voit une tentative d’étouffer les revendications sociales et d’empêcher toute contestation.
Les colères sociales montent en France, et Antoine Léaument rappelle plusieurs luttes en cours : la TVA des auto-entrepreneurs, la réforme des retraites, les taxes sur les alternants et surtout la flambée des factures d’électricité. Il souligne que ces hausses, dues aux choix politiques de Sarkozy, Hollande et Macron, ont entraîné 1,2 million de factures impayées et une augmentation des tarifs de 137 % depuis 2007.
Pendant que le peuple subit l’austérité, les dividendes des actionnaires du CAC40 continuent d’augmenter, atteignant 72,8 milliards d’euros en 2024. Il rappelle que 96 % de ces richesses sont captées par seulement 1 % de la population et plaide pour une redistribution plus juste.
Il met en avant les mobilisations à venir, notamment la journée du 8 mars pour les droits des femmes et la marche contre le racisme et l’extrême droite du 22 mars. Il insiste sur le fait que le racisme est un système de domination qui génère des inégalités économiques et sociales et appelle à une forte mobilisation.
Enfin, il revient sur le projet de loi sur le narcotrafic, dénonçant un texte liberticide qui permettrait aux préfets d’interdire à certaines personnes de se rendre dans des lieux publics sur simple soupçon. Il critique aussi la possibilité de résilier un bail locatif sans décision de justice. Il reconnaît que certaines mesures utiles, comme le renforcement des infiltrations et la protection des repentis, ont été intégrées, mais estime que ces avancées ne justifient pas les graves atteintes aux libertés individuelles.
Il pointe l’attitude du Rassemblement National, qui a cherché à ralentir les débats plutôt que de proposer des solutions concrètes. Il rappelle que La France Insoumise est la seule force politique à proposer la légalisation du c., une mesure qui ferait perdre 3 milliards d’euros aux trafiquants et libérerait des ressources pour la police et la justice.
Antoine Léaument conclut en appelant à la vigilance et à la mobilisation face aux attaques contre les droits sociaux et les libertés publiques. Il invite les spectateurs à suivre les prochaines discussions sur ce projet de loi et à s’abonner à sa chaîne pour ne rien manquer des futures analyses politiques.