Vive la Révolution ! 🇫🇷 Discours du 14 juillet 2022 🇫🇷

Le 14 juillet 2022, Antoine Léaument organisait à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) dans le quartier populaire de Saint-Hubert, une fête de la Révolution. L’idée de cette fête était simple : permettre de se retrouver dans un moment de fraternité, autour des valeurs de notre devise nationale, « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Des activités étaient organisées pour les enfants : réalisation d’une grande peinture en pixel-art de Maximilien Robespierre, confection de ceintures tricolores comme en portaient les révolutionnaires. Des cocardes et des drapeaux tricolores leur étaient offerts.

Cette vidéo est celle du discours prononcé par Antoine Léaument à la fin de l’évènement. Il a commencé par faire le lien entre 1789 et la période actuelle. Il a expliqué pourquoi nos symboles nationaux sont ceux d’une République fondamentalement sociale et antiraciste. Il a dit pourquoi la France, depuis qu’elle est la France, c’est à dire depuis 1789, ne trie pas entre ses citoyens.

Beaucoup de gens parlent sur les plateaux télé des quartiers où la République n’aurait plus sa place. Ils blablatent sur du vent ! La République est déjà dans les quartiers où les valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité sont au coeur de la vie commune. La République y était ce 14 juillet plus qu’ailleurs parce que le choix a été fait d’en assumer la dimension sociale, antiraciste et, surtout, révolutionnaire. C’était un grand moment de fraternité républicaine.

Voici le début du texte du discours prononcé par Antoine Léaument :

Pendant la campagne législative, j’ai fait une promesse que j’étais sûr de pouvoir tenir. C’était de faire une fête à Saint-Hubert en cas de victoire. Nous y sommes. Pendant la campagne, vous m’avez dit : « les politiciens, on les voit juste avant les élections mais on ne les voit plus après ». Je vous avais dit que ça ne serait pas mon cas. Et je suis content de faire la preuve qu’il y a des « politiciens » qui font mentir les citoyens en tenant leur parole 🙂 ! Nous sommes donc réunis aujourd’hui pour la première édition de la « Fête de la Révolution ».

Je dis : « première édition » parce que j’aimerais que nous la fassions ici tous les ans. Nous avons fait cette année ce que nous avons pu pour que la fête nationale puisse être une vraie fête, c’est à dire un moment de fraternité qui est trop souvent le mot oublié de notre devise nationale. Pourquoi une « fête de la Révolution » ? Parce que la période actuelle a bien des points communs avec la situation sociale, politique et même écologique qui a poussé le peuple français à prendre la Bastille le 14 juillet 1789. Il y a 233 ans, le peuple commençait en France une Révolution.

La « prise de la Bastille » est d’abord une grande manifestation des petits, des sans-grades. À partir de là, le peuple a chassé les puissants du pouvoir, il a abolit les taxes injustes et conquis la liberté. Je voudrais vous raconter les grandes lignes de cette histoire afin que nous puissions nous imprégner de leur exemple. En 1789, une chose ressemble beaucoup à la période actuelle : tout est cher. Le prix du pain pour manger et le prix du bois pour se chauffer.

À l’origine de cela, on retrouve une crise climatique et une spéculation économique. Crise climatique d’abord. L’année 1788 est celle d’une accumulation de problèmes. Une grande sécheresse frappe la France au printemps 1788, ce qui diminue les récoltes. Pire : les 13 et 14 juillet, de violents orages s’abattent sur le pays et dévastent les champs. Le prix du blé augmente, et avec lui celui du pain qui constitue alors 70% de l’alimentation.

Pour finir le tableau, l’hiver 1788 est extrêmement rude. On y consomme du bois en quantité pour se chauffer. Conséquence : le prix du bois double.

En bref : l’inflation frappe la France.

Tout est plus cher, tout augmente sauf les revenus des gens. Cette situation est aggravée par la spéculation de profiteurs qui font de l’argent sur le malheur du peuple. Car à la fin du 18e siècle des mesures libérales sont mises en place.

Comme Macron aujourd’hui, certains pensaient déjà que le marché et l’appât du gain pouvaient tout régler. Entre 1769 et 1788, Louis XVI prend des mesures libérales qui déclenchent une spéculation sur les matières premières comme le blé.

Et à chaque fois, c’est la même conséquence : en France, les prix augmentent et le peuple a faim.

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