Incroyable mais vrai ! Lors d’un débat à Washington, le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, a déclaré la chose suivante : « La France serait contente que quelqu’un force le Parlement, mais c’est difficile, c’est la démocratie ». Il parlait évidemment d’imposer par la force des « réformes nécessaires » et autres blablas habituels des néolibéraux qui veulent faire souffrir le peuple contre sa volonté.
Schäuble ajoute : « Si vous en parlez avec mes amis français, que ce soit (le ministre des Finances) Michel Sapin ou (de l’Economie) Emmanuel Macron, ils ont de longues histoires à raconter sur la difficulté à convaincre l’opinion publique et le Parlement de la nécessité de réformes du marché du travail ». Avec des ministres français aussi complaisants face à la finance, on comprend pourquoi ça va mal dans notre pays.
Mais l’affront demeure : un ministre allemand a insulté la démocratie, la République et le peuple français. Un ministre allemand se permet donner au gouvernement de la France des leçons d’autoritarisme contre le peuple. Un ministre allemand s’autorise, et c’est encore pire, à parler au nom de la France ! Ce scandale montre combien l’Allemagne se sent intouchable en Europe : la réaction normale du gouvernement français devrait être de demander immédiatement des excuses à Monsieur Schäuble. Mais Hollande, Valls, Macron et Sapin n’en feront rien. Ils continueront leurs mamours mielleux à Madame Merkel qu’ils adorent et qu’ils admirent.
Le peuple français doit réagir. On ne peut plus rien attendre de ce gouvernement germanolâtre, qui abandonnera jusqu’à l’honneur de notre pays pour ne pas risquer de froisser nos « amis allemands ». Il est temps d’envoyer balader la Cinquième République et son cortège d’hommes et de femmes politiques soumis aux intérêts de la finance et incapables de défendre la souveraineté du peuple. Aujourd’hui plus que jamais, il est temps de passer à une sixième République dans laquelle le peuple aura toujours son mot à dire face aux humiliations et aux règles absurdes que des politiques soumis à l’oligarchie voudraient lui imposer.