Dans ce discours des vœux 2025, Antoine Léaument, député de « La France Insoumise », revient sur une année 2024 marquée par des bouleversements politiques majeurs.
Antoine Léaument commence par dénoncer la loi immigration adoptée en 2024, qu’il qualifie d’attaque directe contre les valeurs républicaines. Cette loi, portée par Gérald Darmanin, reprenait des mesures du Rassemblement National comme la préférence nationale et la remise en cause du droit du sol. Bien que censurées en partie par le Conseil constitutionnel, ces dispositions illustrent, selon lui, l’extrême-droitisation de la classe politique et des médias.
Il rappelle que ce qui unit le peuple français n’est pas une couleur de peau, une religion ou une origine, mais l’attachement aux valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité. Il insiste sur l’importance de ne pas céder au racisme et à la xénophobie, en soulignant que la France s’est construite grâce à l’immigration. Avec des mots forts, il affirme : « Celui qui dit ‘Liberté, Égalité, Fraternité’, qu’il soit Français ou étranger, est mon compatriote. »
Léaument aborde ensuite la situation internationale, notamment le génocide à Gaza. Il dénonce les silences complices et les insultes à l’encontre des voix qui appellent à la paix, tout en rappelant que chaque vie humaine a la même valeur. Il plaide pour une solution à deux États et critique le racisme anti-arabe et l’islamophobie croissante en France.
Sur le plan national, il célèbre la victoire du Nouveau Front Populaire lors des élections législatives de 2024, qui a permis de faire reculer le gouvernement Macron et l’extrême droite. Il souligne que cette victoire a été portée par les quartiers populaires, qui ont démontré que la France reste républicaine et antifasciste.
Antoine Léaument revient également sur les luttes sociales, notamment le combat pour la Sécurité sociale, l’éducation et l’hôpital public. Il rappelle que le budget voté en 2024 par le Nouveau Front Populaire avait permis de dégager 20 milliards d’euros pour la Sécu et de réduire le déficit public sous les 3 %, grâce à des taxes ciblées sur les ultra-riches.
Enfin, il appelle à une mobilisation générale en 2025 face aux dangers que représentent l’extrême droite et les politiques autoritaires. Il plaide pour une union populaire capable de relever les défis sociaux, climatiques et démocratiques. Il conclut en réaffirmant la nécessité de construire une Sixième République, basée sur la souveraineté du peuple et la justice sociale.