Vous êtes un journaliste sans scrupules ou un militant politique (ou les deux) en plein débat avec un insoumis ? Vous arrivez à court d’arguments face au redoutable programme « L’Avenir en commun ». Pas de souci ! La « Boîte à Venezuela » est faite pour vous ! Cette application Android, téléchargeable gratuitement sur Google Play, vous permettra de vous sortir de ce mauvais pas en quelques instants.
Comment ? C’est très simple ! Une fois le téléchargement effectué, il vous suffit d’ouvrir l’application et de retourner votre téléphone pour produire le son caractéristique qui mettra rapidement fin à tout débat rationnel : « Venezuelaaaaa ! ». Son inventeur explique :
« [Cette] application va permettre aux journalistes de se reposer lors des interviews de Jean-Luc Mélenchon ! Plus besoin de parler, plus besoin de poser de questions, juste à retourner son smartphone, et admirer le député de la 4è circonscription des Bouches-du-Rhône donner une leçon de journalisme à ses interlocuteurs ».
Le plus amusant, c’est que c’est le gourou des insoumis sectaires et bornés qui a lui-même donné l’idée de cet outil qui va définitivement pouvoir empêcher ses troupes fanatisées, éructantes et dangereuses d’en placer une. Invité de L’Emission politique, l’effrayant, ineffable, déprimé et méchant Mélenchon avait en effet déclaré :
« J’en ai par-dessus la tête de ce genre de numéro. Chaque fois que je vais quelque part, je me tape “Venezuelaaaa”. On va faire une boîte, vous savez, comme les vaches qui font “Meeeuuuh” là. “Meeeuuuh”. Quand c’est Mélenchon : “Venezuelaaaaa”. Il y en a ras-le-bol ! »
Tel est pris qui croyait prendre ! Désormais, cette « Boîte à Venezuela » (tant redoutée par l’ogre mangeur d’enfants Mélenchon vitupérant et vociférant) existe ! Un outil admirable, simple d’utilisation, à mettre entre les mains de ceux qui n’ont pas d’argument face au programme « L’Avenir en commun » et à ses porte-paroles ! Avec ce genre d’application, on a donc désormais un moyen facile de changer de sujet face aux dizaines de milliers de personnes qui demandent la création d’un Conseil de déontologie du journalisme. Bonne nouvelle !