Jeudi 19 avril 2018 j’étais l’invité de #Punchline pour parler de la journée de mobilisations sociales qui venait de se dérouler. Interrogé sur les chiffres de la société « Occurrence », j’ai expliqué que celle-ci n’était pas indépendante puisque sa directrice est une macronniste convaincue et qu’elle compte parmi ses clients la SNCF et Keolis (filiale de la SNCF appelée à concurrencer cette dernière une fois la concurrence mise en place).
J’ai expliqué que la SNCF faisait mieux à tout point de vue que la Deutsche Bahn (son équivalent allemand) : billets moins chers, trains davantage à l’heure, investissements plus importants… À tout point de vue, le « modèle » allemand vanté par Macron n’en est pas un.
Interrogé sur le succès de la mobilisation, j’ai dit que la convergence des luttes avait eu lieu compte tenu du fait que se trouvaient dans la manifestation des personnels de Carrefour, d’Air France ou encore des EHPAD et des hôpitaux. Concernant ces derniers, j’ai indiqué que le manque de moyens conduisait à des suicides chez les personnels.
Enfin, j’ai expliqué que le ras-le-bol face à la politique de Macron devenait chaque jour plus important et que, dans ce contexte, la France insoumise et Jean-Luc Mélenchon étaient perçus comme les premiers opposants au président de la République.