Le 24 avril 2012, Le Plus publiait mon analyse sur le résultat de Marine le Pen à l’élection présidentielle. Le score élevé de la candidate du Front National m’apparaît comme le résultat du quinquennat de Nicolas Sarkozy, qui a rendu crédible les idées du parti d’extrême droite.
Le 22 avril, comme beaucoup de Français, je regardais les résultats du premier tour de l’élection présidentielle à la télévision. Des rumeurs provenaient de pays étrangers : on disait Mélenchon à 14% et Marine Le Pen à 16%. Mais j’espérais qu’un renversement serait possible, essayant de me rassurer avec les arguments d’une sociologie de comptoir du genre « le dépouillement dans les grandes villes commencera à vingt heures, ça peut changer la donne », « c’est pas perdu », etc.
Le choc
Vingt heures. Le choc. Marine Le Pen est à 20% et Jean-Luc Mélenchon à 11,70%. Je bous d’énervement et je rougis de honte après avoir tenté de faire rougir la France aux côtés de mes camarades du Front de gauche. En 2012, après deux guerres mondiales, les nationalismes ont encore un pouvoir de nuisance qui devrait faire trembler tous ceux qui n’ont pas oublié l’histoire de notre continent.
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